L'histoire d'Epinac.
L'histoire d'Epinac commence dans les archives en l'an 21 de notre ère avec le récit d'un combat héroïque d'un gaulois Julius Sacrovir contre le général romain Silius pour libérer la région de l'emprise romaine.
Une importante voie gallo-romaine, puis médiévale contourne de l'ouest au nord la motte castrale. Il s'agit de la voie d'Autun à Beaune ou à Molinot, où l'on rejoignait la route de Paris.
Le Moyen âge vit naître le château
C'est en 1209 qu'apparaît l'ancien nom d'Epinac, Monestoy (probablement déformation de « monasterium ») dans les archives de la ville d'Autun pour désigner le château et le village qui l'entourait.
Les lieux répondent aux deux grandes inquiétudes du Moyen Âge : se défendre et se nourrir. Des hommes décident alors de s'y installer. La colline (promontoire rocheux) est le lieu idéal pour édifier un château. Elle offre une vue imprenable sur la vallée tandis que les rivières alimentent les récoltes et le bétail.
En 1226 apparaît le premier seigneur connu qui se nomme Arnuphle de Monestoy qui donne ce nom à Epinac. Cette appellation sera conservée 400 ans environ jusqu'au XVIIe siècle. En 1395, le dernier des Monestoy, Hugues, part avec le Duc de Nevers (futur Jean sans Peur, Duc de Bourgogne) dans son expédition contre les Turcs, mais il meurt à Nicopolis (en Bulgarie actuelle).
En février 1429, Nicolas Rolin, chancelier de Bourgogne acquiert le château.
Il affectionne tout particulièrement les lieux, et y fait exécuter de nombreux travaux. En parallèle, le village ne cesse de s'accroître.
En 1656, sous Louis XIV, le château revient par héritage à la famille de Pernes. Le village de Monestoy est érigé en Comté sous le nom d'Epinac (Louis II de Pernes, propriétaire du château de Sully) et conforte ainsi son influence locale.
Les derniers seigneurs, les Clermont-Tonnerre marquent le début de l'ère industrielle épinacoise : - découverte de houille vers 1735 ; fondation de la verrerie entre 1752 et 1755.
Après la Révolution Française, la ville connaît un véritable essor industriel avec l'exploitation des houilles, la production de bouteilles de la verrerie et l'apparition du chemin de fer.
Une nouvelle ère !
Il existe à Epinac et dans les communes environnantes, un patrimoine minier hors du commun lié aux importantes activités minières du passé. Des vestiges fonciers témoignent d'une époque héroïque pendant laquelle des milliers d'humains (hommes, femmes et enfants) ont travaillé ardemment et quelquefois payé de leur vie pour extraire la richesse de cette période "l'or noir".
L'ère industrielle d'Epinac-les-Mines
La découverte de houille à EPINAC permet la création de la Verrerie, première verrerie à houille de la région, dès 1755 par le seigneur Gaspard de Clermont Tonnerre.
A la révolution, la famille Blum devient propriétaire du château, de la houillère et de la verrerie.
L'extraction de la houille se fait alors à l'aide de paniers, le roulage avec des brouettes, l'éclairage avec des bougies et des lampes à huile.
Les sites d'exploitation rassemblent le triage mécanique des minerais selon leur grosseur (travail effectué exclusivement par les femmes), le lavoir (atelier de lavage du charbon) ainsi que des usines d'agglomération.
En 1826, les biens du comte (qui a émigré) sont vendus et acquis par Samuel Blum, maître de forges à Dijon.
C'est en 1829 qu'est créée à cet effet la Compagnie des Houillères et du Chemin de fer d’Épinac.
La Société des Verreries d'Epinac connaît un essor croissant jusqu'à sa fermeture en 1931. A la fin du 19ème siècle, la Verrerie avait un niveau de production de plus de 3 millions de bouteilles par an confectionnées par près de 500 salariés.
En parallèle, les Houillères d'Epinac voient leur exploitation se moderniser et se mécaniser au fil des ans. Plus de 70 puits ont été exploités pour atteindre une production record de 250 000 tonnes de charbon en 1928. Le plus connu d'entre eux est le puits Hottinguer et sa tour Malakoff encore visible aujourd'hui à des kilomètres à la ronde.
Les bâtiments du puits sont construits entre 1872 et 1876, ils abritaient un mode d’extraction par un système atmosphérique révolutionnaire. Après sa fermeture en 1936, il est reconverti en usine de peinture avant de se retrouver à l’abandon à la fin du XXe siècle à la suite d'un incendie.
Depuis le 26 novembre 1992, il est inscrit comme monument historique. La tour Malakoff et ses ailes sont en rénovation depuis fin 2012. La construction d'une centrale photovoltaïque à proximité des anciens bâtiments est prévue dans les années qui viennent.
L'essor industriel d'Epinac a été intimement lié et conditionné par sa ligne de chemin de fer, une des plus anciennes lignes françaises.
Epinac est une ville en plein essor à la fin du 19ème siècle. La cité de la garenne qui accueille les mineurs est agrandie en 1864.
A l'arrivée de Charles DESTIVAL à la direction en 1899, les houillères entrent dans une période de prospérité. La production passe de 1 500 tonnes en 1838, avec 150 ouvriers, à 191 500 tonnes en 1913, avec 1 215 ouvriers.
En 1905, Epinac prend le nom d'EPINAC-LES-MINES.
L'activité minière s'intensifie jusqu'en 1928, la production atteint 250 000 tonnes de charbon .
La vie dans la cité minière : La Garenne
La cité de la Garenne est un secteur privé qui appartient à la société minière de l'époque. Le quartier d'Epinac-les-Mines est entouré dans sa totalité par un muret.
Chaque mineur se voit attribuer une maison avec une petite cour et un jardinet, qu'il habite gratuitement avec sa famille sous condition de travailler sous terre 23 jours par mois. Logement gratuit, cela signifie : électricité, chauffage (charbon) et les soins médicaux.
Il en est de même pour les employés, les contre-maître et même le curé catholique, eux aussi sont logés par la société minière.
Les habitants de "la Garenne" peuvent vivre sans sortir de leur quartier. Tous les commerces dont ils ont besoin sont à leur disposition.
Ce sont des coopératives "l'Union", "les Amis réunis", "l'Econome"
Un magasin en particulier : » l'Econome », où ils trouvent presque tout ce dont ils ont besoin : produits laitiers, pain, viande et charcuterie, vaisselle et batterie de cuisine mais aussi vêtements et chaussures... Les employés du magasin et le boulanger (logé gratuitement) sont rémunérés par la coopérative.
(Sauvegarde du Patrimoine Industriel d'Epinac) prépare un projet : restauration de"l'Econome", dans sa fonction et dans son état origine.
Précision importante, en ce qui concerne le fonctionnement de l'Econome, après chaque exercice, les "actionnaires"(les clients du magasin), avec la déduction de tous les frais d'achat, de salaire et d'entretien sont associés en pourcentage aux excédents.
En 1905, l'Académie des sciences morales et politiques décerne le prix Audéoud à la compagnie d’Épinac pour avoir institué en 1902, la participation aux bénéfices.
Dans ce quartier privé se trouve même une infirmerie avec un médecin, un pharmacien, des infirmiers et infirmières.
N'oublions pas de mentionner :
La chapelle et le curé de la cité de 1886 jusqu'en 1953 (soit 67 ans !) Monsieur de Chauvigny de Blot (chamoine de l'évêché d'Autun). Il connaît absolument tout le monde aussi bien les jeunes que les aînés. Lors d'un enterrement, il prononce cette phrase : "Je l'ai baptisé, je lui ai donné sa première communion, je l'ai marié et aujourd'hui je l'enterre".
L'école des filles (1863) où l'enseignement , les matières générales ainsi que la religion, sont assurés par des religieuses.
L'école des garçons (1873), avec une architecture particulière, malheureusement complètement détruite en 1953, et remplacée par une construction rectangulaire totalement impersonnelle.
La Maison du Peuple construite vers 1895. En 1921, en raison de la scission au sein de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière), le parti socialiste ouvrier de l'époque, la Maison du Peuple est renommée dès 1924 en la Maison Syndicale.
La crise et le déclin
Mais à partir de 1929, l'extraction du charbon devient de plus en plus difficile, la crise est là, l'activité périclite, les puits ferment les uns après les autres. Sauf pendant la guerre 1939/45 où la production est relancée, quelques puits sont alors en sursis. Mais, le 28 février 1966 celui de Veuvrottes (commune d'Epinac), ferme définitivement. Epinac les Mines perd son appellation en 1968.
Le chemin de fer
Le chemin de fer d’Épinac figure au nombre des toutes premières voies ferrées construites en France. Il s’agit de la dernière concession de chemin de fer accordée en 1829 sous la Restauration par Charles X, dernier roi de France et de Navarre (1824/1830).
Le 15 mars 1828, Samuel Blum dépose une première demande de concession d’un chemin de fer d’ Epinac à Pont d'Ouche auprès de l’administration des Ponts & Chaussées, proposant un péage de 15 centimes par tonne au kilomètre.
Dès le 21 août 1828, Blum, contre la somme de 800 000 F, vend à Deslyons de Noircarme, propriétaire et industriel verrier à Saint-Omer, les mines et les terres d’Épinac avec les droits à la concession du chemin de fer en cours d’examen. Par la suite, tous deux s’engagent à former une société, à savoir la « Compagnie des Houillères et du Chemin de fer d’Épinac «
Le Conseil général des Ponts & Chaussées rend, le 3 janvier 1830 un avis favorable à la déclaration d'utilité publique.
À vocation industrielle, il a été construit par Samuel Blum pour relier les mines d'Epinac en Saône et Loire à une gare d'eau sur le canal de Bourgogne à Pont d'Ouche en Côte d'Or, situé à 28 km. Le charbon est ensuite acheminé vers le nord de la région et le bassin parisien via le canal de Bourgogne. C'est en 1829 que fut créé à cet effet la Compagnie des Houillères et Chemin de Fer d'Epinac.
Le relief impose un dénivelé important, alors pour remonter vers Epinac, les wagons sont tirés par des bœufs ou des chevaux. Les animaux sont loués à des paysans. La société du Chemin de Fer les fait participer un peu à cette aventure, parce qu'au début ils sont plutôt opposés à ce que des rails soient posés au milieu de leurs champs, et ça a continué jusque dans les années 1860-80,
Cette ligne est en effet isolée, non reliée à une ligne principale, et ses propriétaires n’ont pas les moyens de leur ambition pour créer, à partir de cette voie ferrée, un réseau concurrent à celui de la Compagnie PLM (Paris-Lyon-Méditerranée), à laquelle elle est cédée après que l’État eut racheté la concession.
Comme ses prédécesseurs, ce chemin de fer est conçu pour le transport de la houille mais ne connaît pas le même destin que les trois autres lignes (Saint-Étienne à la Loire, de Saint-Étienne à Lyon et d’Andrézieux à Roanne). De construction archaïque, la Cie PLM entreprend sa modernisation pour le seul transport de voyageurs mais à une époque où déjà se pose l’avenir des lignes secondaires.
En 1850, l’emploi de la locomotive à vapeur est décidé.
La verrerie d'Epinac profite également de la voie ferrée, le sable y est acheminé depuis Pont d'Ouche. Mais il n’y a quasiment pas de transport de produits agricoles et encore moins un service voyageurs. Toutefois, la société laisse monter gratuitement dans les wagons les habitants le long de cette ligne. Seul le service postal est assuré.
Elle connaît ainsi le même sort que nombre de lignes secondaires dans l'entre deux guerres pour finalement disparaître. De nos jours, il subsiste encore une courte section exploitée par un chemin de fer touristique.
Aujourd'hui, le CFVO (Chemin de Fer "touristique" de la Vallée de l'Ouche) vous propose une promenade de plus d'une heure à travers prés et taillis sur une partie de l'ancienne ligne Epinac – Dijon.
Cette gare fut construite vers 1865.
Le 1er décembre 1891, l'effervescence règne sur les quais et à l' intérieur du bâtiment.
Épinac-les-Mines s'apprête à vivre un moment historique , avec la venue annoncée du Président de la République.
En effet, le président Sadi Carnot, doit inaugurer la ligne Épinac/Les Laumes, l'une des toutes premières lignes de chemin de fer françaises.
L'événement est d'importance ! À 4 h 40 le train présidentiel est annoncé par plusieurs salves d'artillerie tirées par un petit canon appartenant à la Compagnie des Houillères.
Le président de la République arrive alors dans une gare décorée aux couleurs françaises mais non illuminée, respectant en cela son souhait de réserver l'apparat à l'inauguration officielle qui doit avoir lieu le lendemain.
Le lendemain, après l'inauguration officielle, et avant de quitter Epinac, le président Sadi Carnot passe devant les mineurs rangés sur le quai de la gare qui l'acclament en soulevant leur lampe de mineur. Ils lui offrent en souvenir une canne en forme de pic.
Il regagne alors son wagon et repart comme il était arrivé au bruit du canon et sous les vivats.
La gare d'Epinac ferme en 1979 pour les voyageurs et en 1987 pour les marchandises.
Il est d'actualité de la réhabiliter d'ici 2019. Elle accueillera le Musée de la Mine, du Chemin de Fer
et de la Verrerie actuellement installé sous la Mairie.
A Epinac, le verre est une histoire ancienne . Dans les forêts environnantes, des verreries itinérantes fabriquent déjà des produits et des bouteilles en verre au 14ème siècle. La verrerie voit le jour en 1752 grâce à Gaspard de Clermont-Tonnerre, Comte d'Epinac. Il a l'idée de créer la première verrerie fixe et de plus, chauffée à la houille.
Le charbon permet de fondre le verre à moindre coût. En 1782, avec 80 souffleurs, la verrerie produit 15 000 bouteilles par jour. Dès 1835, la verrerie fournit deux millions de bouteilles.
L'essor de la verrerie se fait à partir de 1886 grâce à la construction du chemin de fer Epinac/Pont d'Ouche, sa production atteint les 3 500 000 bouteilles par an. En 1904, elle fait travailler 450 ouvriers qui produisent aussi de la gobeleterie, des bonbonnes, des objets de décoration et des articles d'éclairages. De jeunes enfants, filles et garçons, travaillent à la verrerie car ils n'ont pas l'âge d'aller à la mine.
On raconte qu'à la réception, il y avait une sonnette commandée à distance qui prévenait l'atelier d'un contrôle de l'inspection du travail. Les enfants trop jeunes pouvaient s'échapper et se faufiler par des portes donnant sur la rue.
Lorsque les verriers ont du temps libre, certains confectionnent des œuvres d'art. Leur passion en enfermer dans des boules de verre des fleurs ou autres objets colorés .
La bouteille qui ne casse pas.
La Champagne qui compte plus de 70% de casse dans la mise en bouteille de ses vins pétillants, fait appel à l'usine d'Epinac. En effet, ces bouteilles fabriquées à Epinac sont très résistantes grâce à un chauffage plus homogène au charbon et à une composition judicieuse.
Patrimoine
Toutefois, l'activité minière a laissé son empreinte à Epinac, et ses vestiges ont une place essentielle dans notre patrimoine historique et industriel.
Pour revivre cette époque passionnante, le Musée de la Mine, de la Verrerie et du Chemin de Fer vous ouvre ses portes.
Le Circuit des Gueules Noires (9,5 km) vous permet au fil d'un circuit balisé de découvrir les emplacements des 10 anciens puits de mines les plus importants de la ville.
Epinac et la seconde guerre mondiale
Epinac voit arriver les troupes allemandes en juin 1940.
Un mât est installé devant la mairie pour faire flotter le drapeau nazi surveillé jour et nuit par une sentinelle afin de prévenir les actions de la Résistance.
Les soldats allemands réquisitionnent les bâtiments de la verrerie pour entreposer du matériel. (à la Libération, ces mêmes allemands seront emprisonnés dans une partie des locaux).
La résistance à Epinac s'organise petit à petit. Elle effectue divers sabotages de la ligne de chemin de fer ainsi que diverses embuscades. Les membres du maquis Martial cachent leurs armes dans une tombe du cimetière d'Epinac.
Le 9 juillet 1944, André Proudhon, jeune résistant se fait arrêter par la Gestapo après un sabotage, et abattu. Un monument lui est dédié à l'endroit même de son exécution, rue du 8 Mai 1945.
En Septembre 1944, nous avons le soutien des alliés et de.la Royale Air Force
Dans la nuit du 6 Septembre 1944, un Halifax de la RAF nous parachute des conteneurs d'armement en plein centre-ville.
Quelques jours après, survient le drame qui emporte quatre des six aviateurs d'un équipage anglais dans le crash de leur avion à Lavault le 11 Septembre 1944. Cet avion s'est écrasé de nuit par manque de visibilité et ce pour échapper aux radars de Dijon (ni abattu ni saboté, ce fut un accident malheureux). Les deux survivants étaient anglais, les victimes étaient australiennes, indiennes (Inde) et néo-zélandaises.
Après une veillée dans une chapelle ardente improvisée dans le hall de la mairie, les dépouilles sont inhumées le 13 Septembre dans le cimetière d'Epinac en présence de 5000 personnes.
Sites préservés
Au fil des rues, chemins et sentiers de randonnées, vous découvrirez le riche patrimoine d'Epinac, cœur de Bourgogne, entre vignes et Morvan.
Le fameux château d'Epinac qui date du Moyen Âge est aujourd'hui privé. Situé sur un promontoire, il est néanmoins visible, en particulier de la Voie Verte (ancienne voie du chemin de fer) qui passe à ses pieds.
Chapelles
- La chapelle romane de Dinay (accessible en voiture), elle se situe sur un des plus anciens hameaux d'Epinac.
- La chapelle de Montartaux du 17ème siècle à Ressille. Elle fût édifiée précisément en 1724. La légende veut que sur ce site, au 13ème siècle, ait été découverte une statue de la vierge sur une portion de pré qui restait toujours verte. La statue de la vierge est toujours dans la chapelle ;
- La chapelle de la Garenne au cœur de la cité minière.
Accolée à l'école maternelle Gouze, cette charmante chapelle de brique située au cœur de la cité de la Garenne possède des vitraux remarquables. Non, loin d'elle la vierge veille sur toute la cité minière.
Lavoir
Cet ancien lavoir a conservé sa fontaine livrant toute l'année une eau de qualité crachée par la gueule de lion.
Pont
Le pont du quart à Dinay, sur la route de Sully, prenez le temps de l'admirer. Parmi les plus anciens ponts de la vallée de la Drée, ses piliers imposants sont remarquables.
Maison de mineur dites : « La maison de la Sœurotte »
Cette maisonnette a été restaurée et aménagée à l'ancienne. Elle nous offre une reconstitution fidèle du logement typique des mineurs, au cœur de la cité minière. Elle est inaugurée le 6 décembre 2014.
Pourquoi « maison de la Sœurotte »? La dernière locataire qui y a vécu jusqu'à plus de 100 ans, avait ce surnom.
Prieuré fondé au 13ème siècle en 1236 par des religieux . Ce prieuré, abandonné depuis la fin du 17ème siècle, doit attendre les années 1970 pour que des premières mesures de sauvegarde fussent entreprises.
En 1982 les soeurs de Bethléem s'installent sur ce lieu et créèrent le monastère Notre-Dame d'Adoration. Elles y développent un artisanat de qualité (sculpture en bois, poteries, statues, médailles, livres...). (tél : 03 85 82 04 32).
L'ancienne église, datée du 13ÈME siècle, et la chapelle ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques en 1926. Accès par le hameau de la Forge.
Situé sur le lieu même de l'accident de l'avion anglais tombé le 11 septembre 1944
à Aubigny-la- Ronce, le mémorial retrace l'histoire du crash au fil des aérostèles au cœur d'un aménagement paysager de qualité. Accès libre en cheminant par un chemin forestier. (direction le village de Molinot).
Visites guidées d'Epinac
Sur RDV, tous les jeudis en juillet et août et lors de diverses manifestations culturelles.
Renseignements au 03 85 82 01 76; courriel: pierre.sallet@orange.fr
Vous pourrez profiter de la visite extérieure du site Hottinguer, la gare, la cité de la Garenne avec la chapelle et la vierge, la maison du mineur et les commentaires sur la vie sociale de l'époque.
Écartelé, au premier et au quatrième d'argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants du champ, au deuxième et au troisième d'azur à la croix alésée d'argent. D’argent au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d’or10.